Après avoir créé l'œuvre du compositeur brésilien en 1995, les Chœurs de la Pléiade vont avoir le plaisir de re-créer cette œuvre dans sa nouvelle version, réorchestrée par l'auteur avec l'aide de son ami qui est aussi notre chef de chœur Christophe Girard Reydet.
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Compositeur brésilien installé à Versailles, Antonio Santana, aidé par le poête Bernard Chotil, a voulu exprimer son émerveillement pour notre planète, et ses craintes à la voir si malmenée par l'homme.
L'œuvre est régulièrement donnée en France, depuis sa création en 1995, dans des salles enthousiastes.
Sa musique, tantôt grandiose, tendre ou brillante, est portée par les harmonies riches, les couleurs, les rythmes brésiliens. Le chant y trouve une force d'évocation et d'émotion exceptionnelle.
Ce chant pour la planète est servi par les 120 choristes des « Chœurs de la Pléiade », par le chœur des demoiselles de la Maison d'Education de la Légion d'Honneur de Saint-Germain-en-Laye et par l'Orchestre lyrique de Paris complété de percussions brésiliennes. Trois solistes lyriques professionnels (Florence Bonet soprano, Sacha Hatala contralto et Mark Pancek baryton) complètent la distribution.
L'ensemble est dirigé par Christophe Girard-Reydet, chef titulaire des Chœur de la Pléiade, ami d'Antonio Santana auquel il a uni son talent pour donner à l'œuvre la nouvelle orchestration, plus riche et expressive que nous allons entendre.
Mario Urbanet, poète et conteur, prête son concours, avec deux enfants, pour nous narrer l'histoire depuis la création (le big bang) jusqu'au final d'espoir (l'homme réconcilié avec la nature).
Représentation de janvier 2009 par l'Ensemble Vocal "Le Tourdion"
La vidéo du concert et les enregistrements audio du concert de 17h30 et de celui de 20h30
Affiche originale
L'affiche de la création de l'œuvre par les Chœurs de la Pléiade en janvier 1995.
Représentations de juillet 2008
En 1995, lors de sa création, Un chant pour la planète, d'Antonio Santana obtenait à Versailles une "ovation debout" de plus de vingt minutes. Les choristes de Clair Matin en ont rêvé et ils n'onl pas été déçus: dimanche, à la primatiale Saint-Trophime, ce sont des larmes et une ovation qui ont accueilli aussi leur interprétation de cette pièce. jamais jouée en Provence.
Ce succès, outre la qualité de cette pièce qui évoque les éléments lors de la création et de la destruction de la terre, s'explique essentiellement par le travail énorme fourni par les choristes depuis un an. Accompagnés par l'Orchestre des Cévennes, ces passionnés, soutenus par les élèves trompettistes et harpistes de l'école de musique et les deux solistes (Jean-Christophe Maurice et Hélène Michaïlides), et dirigés par Bernard Viti. ont travaillé avec application et passion. On y ajoutera une dédicace spéciale pour les élèves de l'école du Sambuc, qui ont travaillé sur cet oratorio, dans le cadre d'un projet pédagogique, et séduit le public, submergé par une belle émotion. Un moment "exceptionnel ( ... ) Nous n'avions jamais entendu une telle qualité et une telle volonté de partage", confiait un "fan" à l'issue du spectacle et qui reviendra le 12, à Saint~Martin de Crau.
La Provence, 2 juillet 2008