LNV5Y02 43Les Chœurs de la Pléiade donneront deux concerts de Noël à Trappes et Maurepas, les 6 et 7 décembre. L'occasion de découvrir la nouvelle chef de chœur, Gabriella Boda-Rechner.

Depuis cinq ans, la cantatrice travaille au sein de la communauté d'agglomération dans le cadre de I' APMSQ (Association pour la promotion de la musique classique à Saint-Quentin-en-Yvelines). En septembre, elle s'est vue confier la direction des 90 choristes amateurs qui composent les Chœurs de la Pléiade.
Chef de chœur depuis 35 ans La vie de Gabriella Boda-Rechner, née en Hongrie, a toujours été liée à la musique. «Mon père était pasteur et donc chantait. Ma mère était organiste à l'église et jouait du jazz, raconte-t-elle. J'ai grandi dans la musique.»

Éduquée dès l'enfance avec la méthode hongroise "Kodaly" qui place le chant au centre de l'éducation musicale, Gabriella Boda-Rechner a depuis chanté et enseigné dans de nombreux pays. «Mon mari est diplomate. J'ai donc beaucoup voyagé, apprécie Gabriella. En général, un chef de chœur reste dans un pays mais j'ai eu la chance d'enseigner dans des écoles et des collèges, de monter des chorales et des festivals, dans tous les continents, sauf en Amérique.»

Au cours de sa longue carrière, la chanteuse fonde notamment la Chanterie de Rabat (Maroc). En Chine et en Inde, elle dirige de nombreux chœurs d'enfants et d'adultes. «La chorale est un lieu de rencontre, de partage, de plaisir du chant, d’enrichissement et je pense que c'est la même chose ici. »

C'est donc avec l'expérience d'une vie consacrée à la musique, dont 35 années en tant que chef de chœur, que Gabriella Boda-Rechner prend les rênes des Chœurs de la Pléiade: «C'est un nouveau challenge avec des nouvelles personnes et un nouveau budget, indique-t-elle. Je veux mettre en avant ce que l'on peut faire avec la musique. On a un métier unique humainement qui nous permet de contribuer au bien-être des choristes. Et avec de la bonne musique et un bon concert, on peut tant apporter au public. Je pense que c'est notre mission.»


Damien Guimier - Les Nouvelles de Versailles, 2 décembre 2015